Qui distribue l’eau à Maurepas en 2020?

Pour 2019, le syndicat des eaux AQUAVESC dont Maurepas est membre avait signé une prestation de services d’un an avec Veolia pour la distribution de l’eau sur Maurepas. Une situation provisoire en attendant de signer un vrai contrat.

Les usager-es ont-ils été informé-es de la situation pour 2020 ? Non. Ni la municipalité, ni SQY, ni AQUAVESC n’a jugé utile d’expliquer aux habitant-es de Maurepas selon quelles modalités l’eau est distribuée sur Maurepas depuis le 1er janvier 2020.

Mais vous pouvez compter sur Maurepas pour tous!

Nous vous annonçons donc qu’AQUAVESC a renouvelé le contrat de prestation de services avec Veolia pour 3 années. Maurepas reste donc seule commune du département sans un vrai contrat de distribution d’eau. Sans vrai contrat, pas de travaux de renouvellement du réseau.

Alors que les services de l’État préconisent un taux de renouvellement des canalisations en France de 5% par an, à Maurepas ce sera 0%.

Puisse cette question cruciale être enfin au cœur des débats de la campagne électorale maurepasienne et st quentinoise.

Maurepas pour tous y travaille. Avec le collectif pour une gestion publique de l’eau à Versailles St Quentin, nous avons envoyé un questionnaire aux trois listes déclarées. Seule la liste menée par Ismaila Wane nous a répondu pour l’instant. Nous publierons les réponses ou annoncerons les non-réponses fin février.

Le collectif eau VSQY écrit aux candidat·es aux élections municipales

Dans le cadre de la campagne pour les élections municipales et communautaires de mars 2020, le Collectif pour une gestion publique de l’eau à Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines interpelle les candidat·es sur l’avenir de la distribution et de l’assainissement de l’eau potable sur le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Ce Collectif, né en avril 2016, regroupe des citoyen·nes mais aussi des élu·es membres ou non d’organisations associatives ou politiques qui se retrouvent sur l’idée qu’il existe un intérêt commun à ce que la distribution et l’assainissement de l’eau soient gérées de manière publique.

L’eau est une compétence intercommunale. Ainsi, les élu·es de chaque commune siégeant au Conseil Communautaire de SQY mais aussi au sein des Syndicats auxquels SQY doit adhérer pour la gestion de l’eau, ont la mission de déterminer le mode de gestion de l’eau sur notre territoire et les priorités en matière de politique de l’eau.

Lors de la prochaine mandature, des contrats importants arrivent à échéance et des choix cruciaux doivent intervenir pour permettre un nécessaire grand plan de renouvellement des réseaux, une politique plus juste de tarification et pour faire face aux effets du changement climatique.

Un questionnaire est envoyé en ce moment à toutes les têtes de liste déclarées afin de connaître leur position et programme sur cette question. Nous rendrons publiques leurs réponses ou non-réponses en février 2020 afin d’informer les électeurs et électrices de chacune des 12 communes de SQY avant le premier tour.

Découvrez le Collectif Cantines vertes 78

Par Alternatiba Versailles:

Mobilisons-nous pour les cantines vertes avec des légumineuses, des produits bios, locaux et éthiques

Nous sommes 67% à soutenir les propositions suivantes (cf. résultats de notre sondage)  :

– une alternative quotidienne sans viande ni poisson, en privilégiant les protéines des légumineuses

– au moins deux repas obligatoires / semaine sans viande ni poissons

– au moins 80% de produits bios- au moins 80% de produits locaux

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Pionnier des bus gratuits, Dunkerque suscite l’intérêt de nombreuses villes

Il y a quelques années un collectif avait demandé la gratuité du réseau SQYBUS de St-Quentin-en-Yvelines et s’était heurté au refus catégorique des élu-es.

Ailleurs, ils ont osé et ça marche:

« La communauté urbaine de Dunkerque, un bassin d’habitat de 200 000 personnes, a institué la gratuité des transports en bus il y a un an. Résultat : le nombre de passagers a progressé de 65 %. Parmi les nouveaux usagers, d’anciens automobilistes qui laissent désormais leur voiture au garage.

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Distribution de l’eau : 2018, la dernière année de contrat de DSP avec Veolia

Au 31 décembre 2018, s’est achevé le contrat de délégation de service public (DSP) passé entre Maurepas-Jouars-Pontchartrain et Veolia. L’analyse des rapports 2017 et 2018 de cette délégation permet de soulever de nouveau de nombreux problèmes.

Nous ne reviendrons pas sur l’état des puits de forage non entretenus ces dernières années puisque désormais le problème est sur la place publique, ces puits étant aujourd’hui fermés pour travaux.

Ce que ces rapports révèlent de nouveau c’est l’inquiétant non renouvellement du réseau de canalisations. En 2017 et 2018, 0 m de canalisations a été renouvelé pour une moyenne de 0,27 % du réseau renouvelé sur les 5 dernières années. Un chiffre inquiétant pour l’avenir du réseau. A ce rythme, il faudra 370 ans pour renouveler tout le réseau alors qu’une canalisation dure au maximum 60 ans.

Le résultat aujourd’hui: des quantités d’eau qui disparaissent dans des fuites. En 2017, 163 479 m³ d’eau ont été perdus. En 2018, 281 786 m³. Le rendement brut du réseau chute à 78 % seulement.

Du côté des aspects financiers, Veolia 78 profite des dernières années de contrat pour remonter des sommes d’argent importantes vers la maison-mère. En 2017, 93 248 euros ont été versés par les usagers et usagères de Maurepas-Jouars-Pontchartrain à travers le paiement de leurs factures à Veolia Eau France. En 2018, 83 933 euros. Pour mettre en perspective ces chiffres et comprendre leur grande ampleur, nous pouvons les comparer avec les sommes engagées pour l’investissement dans le renouvellement du patrimoine. En 2017, 171 349 euros. La remontée à la maison-mère cette année-là a donc représenté 54 % de cette somme. En 2018, 23 368 euros d’investissements. La remontée à donc représentée 3,5 fois plus que les investissements !

Cette pratique d’hyper rentabilité cherchée à la fin d’un contrat de DSP est classique et rappelle comme la gestion publique est bien plus efficace pour le renouvellement du patrimoine et la défense des intérêts des usagers et usagères.

Quand une municipalité s’y met, c’est possible…

La mairie de Vannes crée sa propre régie de maraîchage bio

Sur un hectare de terre, le maraîcher recruté par la mairie de Vannes cultivera des fruits et légumes pour les crèches de la commune.

Apparemment, la ville de Vannes est très attentive à ce que mangent les petits. Du coup, pour garantir de bons fruits et légumes bio aux enfants de ses crèches, elle .a carrément créé sa propre régie de maraichage et recruté un maraicher…

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