Projet immobilier à la Malmedonne
Le candidat Grégory Garestier avait promis d’arrêter tous les projets immobiliers sur la commune. Une fois élu, il a tenu parole. Il a refusé un permis de construire qui prévoyait la construction de 230 logements à la Malmedonne. Sauf, qu’embarrassé il doit confesser désormais qu’en réalité le construction de logements est une nécessité et une obligation. Il soutient finalement la construction de 170 logements au même endroit. Comme la promesse de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires, cette promesse électorale était vouée à rester sans suite. Mais peut-être avait-elle pour objectif unique de récolter des voix…
Sondage sur l’intercommunalité :
La majorité municipale a tenté de consulter les Maurepasien(ne)s sur le projet du Préfet d’intégrer Maurepas à une intercommunalité de 800 000 habitants. Au final, 700 réponses et 57 % des personnes interrogées étaient des retraité(e)s. Ce panel n’est pas représentatif de la population maurepasienne (15 000 adultes environ et seulement 21,8 % de plus de 60 ans selon l’INSEE) et montre que cette concertation n’a pas mobilisé les Maurepasien(ne)s. Une vraie concertation nécessite la mise en place de débats publics et de documents où sont exposés l’éventail des points de vue. Et pour trancher cette question, l’idéal est l’organisation d’une vraie votation citoyenne. La démocratie c’est un peu plus compliqué qu’un sondage au marché de Maurepas…
Sondage bis
Le maire défend la représentativité de sa concertation puisqu’il considère que les 700 individus qui ont répondu se sont exprimés au nom de leur foyer. Nous ne sommes pas à 4 % de réponses (700 habitants sur 15 000) mais à 9 % (700 foyers sur 8000) ! Ainsi, tout le monde pense la même chose au sein de chaque foyer ? Rappelons au maire que depuis la Révolution française et plus tard la mise en place du suffrage universel, les droits politiques comme celui de s’exprimer ou de voter sont attachés à chaque individu (on parle de droits de l’individu). Nous ne sommes plus sous l’Ancien régime où l’expression du chef de famille valait pour tout son foyer, argument qui a permis pendant longtemps de nier la nécessité d’accorder le droit de vote aux femmes.